Nous avons fais la connaissance de Stéphanie Max au magasin Artéïs de Brest, lors d’une journée de démonstrations. Artiste aux multiples talents, elle nous explique aujourd’hui comment elle en est arrivée là.
Rencontre avec Stéphanie Max
Tu peux nous expliquer ce que tu as fais comme études pour en arriver là?
J’ai suivi un BAC Arts Appliqués, puis 5 années aux Beaux Arts de Brest, et enfin un master 2 Ethnologie. Au delà du cursus »scolaire », la formation est aussi dans la rue, les rencontres, ce que je vois, lit, entend… Ensuite les projets, seule ou en collectif, et l’entrepreunariat sont très formateurs.
Que fais-tu et comment en est-tu arrivé à travailler cette technique?
Aujourd’hui je pratique l’image imprimée, souvent associée au dessin, encre et peinture. J’ai été initiée aux beaux arts auprès de Marie Michèle Lucas, et rapidement conquise par les techniques et leurs potentiels. La gravure occupe aujourd’hui une grande place dans mes recherches car j’ai la grande joie d’avoir une magnifique presse taille douce à l’atelier que je partage à Brest, ZAR ateliers au 17 rue Jean Jaurès.
Donc j’ai un volet de créations sur papier, mais aussi sur d’autres supports comme par exemple pour le projet Quais des rêves développé avec ma collègue d’atelier, Pascale Loget. A quatre mains nous avons développé des très grandes images verticales inspirées des ports de Brest, imprimées sur de grandes bâches d’intérieur délicates. Nos créations se déclinent aussi sur des sacs à mains, imprimés et cousus en France.
J’anime aussi des ateliers arts plastiques et gravure à l’atelier, en entreprise, en magasin et lors d’événements culturels… Je développe mes activités au sein de la coopérative d’activité et d’emploi du Finistère, la CAE 29.
Tu touches à d’autres choses?
Le projet Quais des rêves passe par une étape numérique, par un montage de nos photos, dessin, gravure et peinture. Nous avons aussi développé un patron numérique pour la réalisation des sacs à mains. La toile est imprimée dans le sud la France, et cousue à Plouguerneau. Le circuit court est privilégié. Une des joies de l’artiste plasticienne est de mon point de vue, de développer de nouvelles compétences aux côtés et avec l’aide des collègues ! C’est aussi se dépasser et aller là où on ne pensait pas aller ! Il m’arrive aussi de faire quelques prestations en photographies et graphismes.
Tu as des projets pour le futur?
Dans le futur très proche, je souhaite profiter un maximum de l’atelier car je déménage en Angleterre tout début juillet ! Je souhaite poursuivre mes activités de plasticienne là bas, on verra sous quelle forme. Le projet Quais des rêves continu, des expositions et développement sont prévues pour les mois prochains.
Selon toi, il faut une formation pour faire ce que tu fais?
Oui une formation me semble nécessaire. Surtout concernant la gravure, c’est formidable d’avoir une initiation, de voir les gestes de visu, de pratiquer beaucoup. On peut aussi s’initier seul-e, la toile regorge de tuttos et autres supports pour apprendre. La création est pour moi affaire de partages et de rencontres, il faut aller voir ce qui se passe dans les ateliers, discuter, échanger !
Pour finir, tu as un atelier ou un endroit où on peut te trouver facilement?
Tout à fait! Je suis à ZAR ATELIERS qui se trouve au 17 rue Jean Jaurès à Brest. On y organise sur demande des ateliers arts plastiques et d’initiation gravure. La galerie Navarin dans le quartier Saint Martin accueille quelques unes de mes créations
Vous êtes tous les bienvenus!
Et je suis également au magasin Artéïs de temps en temps pour des démonstrations ainsi que des ateliers.
Un grand merci à Stéphanie Max, une Maxdemoiselle que nous retrouverons volontiers à son atelier!
Vous retrouverez toutes ses créations et informations sur les prochains ateliers sur sa page facebook, son compte Instagram et sur son book en ligne.
Bien entendu, retrouvez ici tous nos articles coup de cœur, de nombreux artistes sont à découvrir!